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Remémoration de Mansour

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Dans ce poème, qui est un cri de colère et de combat, Salah Stétié évoque les États-Unis dans leur rapport au Moyen-Orient.

Dans ce poème, qui est un cri de colère et de combat, Salah Stétié évoque les Etats-Unis dans leur rapport au Moyen-Orient.

 

« Comment chanter la palmeraie de feu
Et ses régimes de dattes, tous obus suspendus dans l’air du monde ?
Je pleure avec Allen Ginsberg la mort éternelle des mères
Je siffle avec Lorca et c’est joie d’alouette… »


Le poème est rehaussé de trois lithographies, de Vladimir Velickovic. Témoin, dans son enfance, des atrocités des nazis en Yougoslavie, il n’a cessé de représenter le corps de l’homme : le corps déchiré, mutilé, secoué par des douleurs atroces et des têtes aux yeux exorbités.
Et l’on entend encore la voix de Mansour Hallâj, grand mystique musulman, maître soufi, poète et martyr de l’Islam.


« Je te crie Deuil ! pour les Ames, dont le témoin s’en va, dans l’au-delà du lieu, rejoindre le Témoin de l’Eternel… »


L’exemplaire de la Bfm porte le n° 32/35

Auteur / Artiste

Salah STETIE / Vladimir VELICKOVIC

Édition

Al Manar

Année de publication

2006

Technique

Lithographie

 

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