Fonds Jean Virolle

Jean Virolle est né à Limoges en 1890 (mort en 1948)

Brancardier au cours du premier conflit mondial, il perd l’un de ses frères au nord de Chauny en 1918. Il s’illustre plusieurs fois, souvent cité à l’ordre de son régiment, pour des missions périlleuses qu’il exécute au péril de sa vie.

Il est professeur à l'école des Beaux-Arts de Limoges il ne cessera de croquer les personnalités et situations qu’il vit.

Dessinateur, peintre, il a également pratiqué l’art du vitrail et la gravure sur bois et cuivre. Une seule de ses suites d’eaux-fortes a été publiée pour l’ouvrage de Pierre Loüys : La Femme et le Pantin (Kra 1930 – Tirage à 3300 exemplaires numérotés sur vélin du marais).

Virolle n’a exposé qu’une seule fois au cours de sa vie.

Son œuvre maîtresse intitulée « Danse Macabre » à été tirée à seulement 100 exemplaires (achevé d’imprimer en mars 1942 – Maison François à Limoges).

Un fonds de 744 dessins

Le fonds contient essentiellement des portraits, esquisses ou dessins, parfois recto-verso, sur des bouts de carnet.

Le seul portrait en couleur est son autoportrait en 1911 et un corps de femme dessiné sur un fonds de papier peint en reprises de lignes.

Les personnes représentées illustrent l’actualité, nationale, parfois locale, notamment sur deux affaires judiciaires ; les sources sont parfois des cartes postales, comme pour Pétain par exemple (deux cartes postales de 1940 dans le dossier boite 1 /074).

Les portraits sont très fidèles à la réalité, quand une comparaison est possible avec une photographie, parfois, il tire le trait vers la caricature.