Galuchat
Le galuchat doit son nom à Jean-Claude Galluchat qui découvrit un procédé permettant de traiter cette peau venant de poissons cartilagineux comme la raie ou le requin.
Cette peau est reconnaissable par son aspect perlé qui a des écailles placoïdes (ce joli mot savant signifie que les écailles sont constituées d’émail et de dentine comme les dents), et à une résistance bien supérieure aux autres cuirs.
Elle est beaucoup utilisée en maroquinerie, gainerie, bijoux, mais aussi en reliure car elle est luxueuse.
![](https://bfm.limoges.fr/sites/bfm_de_limoges/files/styles/img__320x450/public/media/images/Galluchat%20-%203.jpg?itok=asCBS21I)
![](https://bfm.limoges.fr/sites/bfm_de_limoges/files/styles/img__320x450/public/media/images/Galluchat%20-%204.jpg?itok=X6cQGGfS)
Tout d’abord très utilisé au XVIIIème, sous Louis XV, ce cuir est tombé en désuétude jusqu’à un regain dans les années 1920-1930, puis de nouveau est retombé dans l’oubli. Dans les collections de la bibliothèque, quelques ouvrages couverts de cette peau sont encore visibles :
- Catalogue des camées et pierres gravées de la bibliothèque impériale
- Mémoires concernant les impositions et droits, tome 4
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